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Parmenion
19 mai 2011

chronos

L'instant est sauvage, animal, vivre intensément et s'ouvrir aux autres mais avoir ce sentiment que chaque minute où il ne se passe rien est une minute perdue. Que cet immobilisme perdure, alors que les choses n'ont jamais autant avancés que les moments n'ont jamais été aussi agréables.
La perspective de la route à suivre mène loin et pourtant être quelque part agglutiné, collé au présent, Comme si chaque minute vide rappelle profondément le temps de l'immobilisme où rien ne bougeait, trop centré dans une gangue pour qu'il se passe quelque chose de constructif d'infiniment fondateur de qui Parmenion est.
Le temps est vraiment devenu le sien  et non celui que l'on gère pour lui: peur de ne pouvoir se réaliser jusqu'au bout que les lunes succedent aux soleils, sans que les choses ne changent.
On ne peut rattraper quinze ans d'une vie passée en quinze jours et le temps devient plombs quand on le comprend. Ne plus être dans une projection d'un temps futur mais dans le présent de la réalisation de soi.

De nombreuses objectifs sont à pourvoir un par un et la montagne parrait immense à franchir mais prendre le temps d'être avec soi même et de l'ouverture aux autres. La gestion de l'horloge s'apprend et s'approprie comme un mirroir de soi même où l'on commence à apprécier l'image.

Ne plus remettre le sablier aux autres mais saisir chaque grain de sable pour soi même et vers un but que l'on est le seul à pouvoir se fixer. Se rendre compte qu'avant de s'intéresser au sablier, il y a des fondations entières de soi à réparer, solidifier, rajouter.

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